Le crédit inter-entreprises : ce qu’en pense le comptable à Saint-Gilles

17 décembre 2020 0 Par Sarah

La vie sociétale est souvent difficile et les entreprises ont en général besoin d’aide. Sur ce point, divers moyens existent pour financer celles qui sont mal en point. L’un d’entre eux fait appel directement aux autres sociétés afin d’aider ceux en difficulté. C’est un véritable moyen d’entraide entre les établissements afin de ne pas passer par les procédures lourdes du financement bancaire classique. Mais qu’en est-il réellement ?

Les fondements du crédit inter-entreprises :

Le crédit inter-entreprises est un procédé permettant aux sociétés de se secourir elles-mêmes en matière d’argent. C’est donc un mode de prêt dans lequel le créancier sera une entreprise qui se porte bien financièrement et le débiteur en sera une autre qui aura des difficultés. Véritable partenariat entre elles, c’est un mode de financement alternatif face aux complications au sein de l’établissement. Il est largement conseillé par le comptable à Saint-Gilles. Cliquez ici pour en savoir plus.

Il permet d’avoir une échéance de paiement pour les fournisseurs. Mais c’est surtout un prêt pour porter secours à l’établissement aux comptes déficitaires. Dans le premier cas, cela peut les aider à gagner un peu de temps pour pouvoir continuer leurs activités. Dans le second, il peut permettre de sauver une société au bord du gouffre. Attention toutefois, comme dans tout autre crédit, il y aura toujours un taux d’intérêt.

L’intérêt du crédit inter-entreprises :

Le prêt inter-entreprises est tout d’abord utile pour les relations commerciales entre les sociétés. Cela se voit le plus souvent dans les relations entre un client et un fournisseur. Ce dernier accorde généralement un délai à son client pour régler ses factures. Mais il est admis que le décaissement de ces derniers est souvent en retard. Donc les établissements vont, par convention, s’accorder afin d’encadrer les modalités de leur rapport commercial. En ce sens donc, le prêt entre entreprises permet de faire tourner l’établissement. En effet, le délai de paiement apporte évidemment beaucoup d’air frais. Si le fournisseur était trop rigide, qui sait ce qui arriverait à leur petit client.

Mais ce type de crédit permet également de secourir une société en difficulté.
Son autre intérêt est donc son aspect pratique. En effet, la convention comporte généralement peu de procédures par rapport au prêt bancaire classique. Cela permet à l’établissement de financer ses activités autre part qu’auprès des banques. Et en même temps, pour les PME, ce mode opératoire évite de trop dépendre des institutions bancaires. C’est donc utile en cas de manque de liquidité. Et c’est plus simple à réaliser. Mais notons que ce type de crédit est plus usité par les entreprises qui ont des relations privilégiées entre elles.

Un mode de financement risqué :

Cette méthode n’est pas sans risque. Comme tout type de crédit, il peut mener le créancier vers des pertes si son débiteur devient insolvable. En effet, c’est généralement une entreprise en difficulté qui demande de l’aide.

Par ailleurs, il est plus difficile pour une société que pour une banque de connaître la véritable santé financière de son emprunteur. Donc la prudence est de mise pour l’établissement prêteur. Il y a un risque de défaut de paiement du débiteur. Afin de mieux avoir des informations sur les finances de son interlocuteur, le créancier peut par exemple demander à un spécialiste de l’aider. Cela se traduit généralement par une collaboration avec une agence comptable professionnelle. Et grâce à cela, au moins, il aura une meilleure vision de la situation.

Ensuite, l’autre danger de ce type de financement est la dépendance des fournisseurs vis-à-vis de leur client. En effet, certains gros clients ont tendance à minimiser l’impact de leur retard de paiement chez leur petit fournisseur. Or, les cas sont légions dans lesquels à cause d’un non payement abusif d’une échéance, le fournisseur n’a pas su résister aux conséquences économiques. Ce sont surtout les sociétés qui, conscientes du poids de leur investissement, vont minimiser l’impact de leur retard. Et cela est préjudiciable à long terme pour leur fournisseur.