Babouches : ce qu’il faut savoir sur ces accessoires de mode

Babouches : ce qu’il faut savoir sur ces accessoires de mode

Si vous avez déjà séjourné dans un pays arabe, vous savez sans aucun doute ce que sont les babouches. Si ce n’est pas le cas, sachez qu’il s’agit d’un type de chaussures qui reflètent la culture arabe. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ces chaussures venues tout droit du monde arabo-musulman.

Des chaussures au joli design

Qui ne craquerait pas face à de jolies babouches finement décorées. C’est d’ailleurs pour cette raison que ces chaussures sont devenues de véritables tendances depuis l’année 2016. Les babouches sont apparues pour la première fois au 3e siècle après J.-C. En ce temps-là, c’étaient les femmes musulmanes qui les portaient afin de cacher le bout leurs pieds. Par la suite, les hommes les ont également adoptées pour le bon confort qu’elles confèrent. En France, de nouvelles formes de babouches ont fait leur apparition au XVIe. Cependant, les meilleures babouches conservent la même matière que les premiers modèles existants à savoir le cuir.

Les premières babouches présentaient soit un bout pointu, soit un bout arrondi. Elles étaient conçues entièrement en cuir. Les artisans contemporains ont conservé cette méthode de fabrication afin de préserver l’authenticité du produit. À noter que les babouches actuelles sont plates, légères et affichent un bout pointu. Elles n’ont ni quartier, ni talon et leurs couleurs criardes ont contribué à leur succès en 2016.

Types et modes de fabrication des babouches

Les babouches de l’artisanat marocain se déclinent en plusieurs types entre autres les kontra, les balgha, le besmaq et la rihya. Chacun de ces modèles a leurs particularités, mais leur mode de conception reste quasiment le même. Tout commence par la conception de la semelle en découpant des patrons. Ces dernières sont ensuite positionnées sur du feutre écru puis les contours sont tracés au crayon avant d’être découpés.

Après la semelle, l’artisan découpe les deux patrons qui vont former le haut des babouches. Une fois la partie haute bien découpée, il s’occupe de la broderie. Cette opération se fait sur 2 parties externes du haut des babouches. L’artisan décalque ensuite des dessins de volutes sur les quatre morceaux de feutrine.

La dernière opération se rapporte la mise en place du point de feston puis l’assemblage proprement dit. Tout commence par l’assemblage d’un côté brodé sur un côté uni et la fixation se fait avec un retor blanc. L’assemblage des autres parties se déroule de la même manière et avec la plus grande rigueur.

Kamel

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